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En tailleur en tailleur, elle s’accommode de sa commode unique. Mais elle a l’impression de se répéter.
Journal obsolète d'un chroniqueur crédule
En tailleur en tailleur, elle s’accommode de sa commode unique. Mais elle a l’impression de se répéter.
Il est clair que si je me retrouve dans une pièce close avec l’assassin de mon fils (si tant est qu’il aurait été assassiné), je le tuerais à mains nues après lui avoir arraché le visage lambeaux par lambeaux… Et c’est pour cette raison précise que nous...
Aujourd’hui, je m’engonce dans une cravate… Comme ça, pour rien… Je cesse dès lors de ne plus exister.
Entre deux morceaux de jazz, le trompettiste déclenche un petit loquet et éjacule une petite quantité de liquide clair sur la scène… Il n’y pas à dire, c’est moins élégant qu’un violoncelliste.
Et soudain, tous s’arrêtent… Ils sortent, les uns après les autres, leur nouvelle acquisition : un téléphone intelligent, un menu objet tactile et informatique. Je reste coi. Je stagne sans contenance.
Grâce à un ingénieux système de stockage, il a pu commencer sa collection. Unique ! Il a compilé tous les messages que son répondeur avait pu enregistrer pendant plusieurs années. Les urgences, les petits mots, les faux numéros et les attaques de démarcheurs....
M’appliquant à d’hasardeuses explications Sinistre droiture d’une dextre gaucherie Je surnage dans la sciure, limaille et les scories M’astreignant à d’inutiles modifications Du produit brut Ou de l’intérieur… Elise ! Réponds !
Sur le seuil, il se fait tard Fêtard que je suis Mais moins malappris Malpropre à la consommation Avare, impure J’ai l’allure du félon Fêlure…