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Déçu des choses et en retard, je m’accroche à ma plume et n’en démord pas. Me voici tantôt poète, tantôt chroniqueur de l’apocalypse, mais surtout en quête d’un monde qui n’arrive pas. Ce n’est effectivement pas à une plume que je m’accroche – ni d’ailleurs à la lueur d’une chandelle que je rédige ces lignes – le côté baroque de la littérature a déjà vécu sa propre fin du monde. Plus du tout romantique, mes doigts parcourent le clavier de mon ordinateur portable.
Et ainsi s’étiole le monde. Tout se meurt autour de moi. Les actions, les personnages de mon rêve. Les dernières secondes s’égrainent. Claire. Mon fils, Elise qui reste dans ma pensée.